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Sobriété numérique : un oxymore ?

Par empreinte -

En 5 ans, internet a triplé sa consommation mondiale d’électricité passant de 7% à 20%. Et les GAFAM, les opérateurs, les Etats parlent de sobriété numérique, est-ce réaliste ?

Journal du Net – 21/11/2022

ADEME (La face cachée du numérique), CNRS (Le grand gâchis énergétique), Greenpeace (Clicking Green) disent que le numérique (mobiles, ordinateurs, datacenters, réseaux) est le premier consommateur électrique mondial, un 6ème continent qui dévore le reste du Monde.

Sans progrès concret pour la maîtrise énergétique, le numérique deviendra-t-il un contresens historique ?

La consommation électrique, et demain ?

 
Depuis 1974 les puissances mondiales ont triplé leur consommation électrique, l’IEA constatant une augmentation de 423.60% (9,41% an). Donc l’arrivée récente d’internet n’explique pas tout : l’électricité est le moteur de l’économie moderne, industrielle et domestique.

En 2018 trois pays (Chine, USA, Inde) consomment 50% de l’électricité mondiale.

En France, effet de la désindustrialisation, la consommation électrique se stabilise depuis 10 ans. Face à la réduction de la demande électrique industrielle et domestique (chauffage, électroménager), le numérique a doublé. Il représente 12% de l’électricité en France (56TWh).

La transformation est en marche : le numérique représentait déjà 5,5% du PIB français en 2015.

Le réseau mondial, quel coût ?

 
En 5 ans, le numérique a doublé sa consommation d’énergie, passant de 5 à 20%. La facture pourrait encore s’accroitre avec de nouveaux venus comme la blockchain, dont le seul Bitcoin représente au moins 90 TWh. La généralisation de la monnaie numérique accentuera la tendance.

Les progrès annoncés du « Web 3.0 » mix de blockchain et métavers, les avancées de la 5G, sont l’eldorado des acteurs numériques et le bonheur promis au consommateur. Mais ils risquent aussi d’accroitre fortement la dépense énergétique mondiale.

L’informatique et le réseau Internet mondial forment un super-complexe de technologies énergivores qui n’ont pas été conçues initialement pour répondre à des règles de sobriété. Personnellement, je n’accepterai jamais le terme de progrès s’il annonce des jours incertains pour notre planète.

Planter des arbres, vendre des quotas de CO2, se déplacer à vélo… Tout sera bien dérisoire si aucune avancée ne permet de maîtriser rapidement la facture du numérique. Le temps compte.

Les GAFAM, quelle exemplarité ?

 
Reprochera-t-on aux géants du Web leur part de responsabilité dans la détérioration de notre environnement ? Cette question des dommages environnementaux, face aux milliards d’optimisation fiscale, sera-t-elle posée ?

Alimentation carbonifère, surconsommation de l’eau : Microsoft, Amazon, Facebook auront durablement pesé sur l’environnement. Jusqu’au projet dystopique de datacenter sous-marin de Microsoft qui semble faire peu cas des petits poissons, une habitude sans doute (…)

Mais la « palme » revient à Google avec son pure playeur YouTube qui n’a de « pur » que le nom. Des règles simples permettraient de réduire ce gaspillage énergétique planétaire. Permettre de lire le contenu en mode audio réduirait fortement la consommation réseau, le stockage, la batterie de l’utilisateur.

Les leaders du marché numérique devront innover dans ce sens pour rester crédibles.

La téléphonie 5G, quelle perspective ?

 
Sans conteste, les avancées techniques devraient permettre de rationaliser les réseaux téléphoniques. Ericsson, avec sa nouvelle génération d’équipement de réseaux mobiles, s’engage à réduire de 50% la dépense d’énergie et à gagner 60% en capacité.

L’analyse prospective Ericsson expose que sans nouvelle approche, la 5G augmentera encore la consommation d’énergie. Elle s’engage d’ici 2040 à l’objectif « zéro carbone ». Mais la promesse de « briser la courbe montante » reste un objectif lointain, voir incertain.

Dans l’immédiat, les opérateurs écrivent à leurs clients, les incitant à connecter leurs téléphones en Wifi plutôt qu’en 3/4G, et à éteindre le wifi en leur absence. Au final, l’usager déchargera plus vite son téléphone et devra gérer le wifi qui aurait mérité une meilleure conception.

Au final c’est le consommateur et l’environnement qui paieront l’addition qui n’est pas près de passer au vert.

EMPREINTE, quelles avancées ?

 
Le nom est choisi. « Empreinte » éditeur de plateforme vidéo, fondé il y a 25 ans travaille à des solutions vidéo maîtrisées, car la vidéo est un gros consommateur de bande passante : 90% des flux du Web.

Côté Web, une réduction de 70% des coûts d’hébergement applicatif a été obtenue en 2021 grâce aux travaux d’écoconception des logiciels et de nouvelles méthodes DevOps. Des fournisseurs 100% énergie verte. Un tiers de réduction des vidéos avec une optimisation des processus d’encodage. Voilà des avancées concrètes.

Dans les intranets, nos architectures vidéo réduisent les flux venant du Web et améliorent la diffusion vidéo en temps réel dans les réseaux d’entreprise. Certains de nos réseaux d’affichage dynamique ne consomment plus de flux internet. Voilà notre avancée, coté Intranet.

Sans attendre, chaque acteur doit fournir des preuves réelles de progrès : des solutions plus sobres en énergie.

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